Conseillers autochtones

Conseillers autochtones

Cliquez ici – La création d’un cercle de conseillers autochtones pour le Parti Vert (pdf).

Un avenir durable va de pair avec un avenir juste. Le Canada est fier d’être une nation juste qui honore la primauté du droit et les opportunités pour tous. Pourtant, le Canada ne s’acquitte pas de ses responsabilités envers les peuples autochtones. La plupart des peuples autochtones sont confrontés chaque jour par le racisme systémique qui vit au sein de nos institutions, tel que nos forces policières, et aussi aussi au sein de notre population. Mais nous pouvons changer cela.

Nos gouvernements doivent rebâtir les relations avec les Nations autochtones, en signalant aux entreprises, aux gouvernements et aux Canadiens que nous ne tolérerons plus le racisme dans ce pays, sous quelque forme que ce soit. Le Canada est grandement appauvri par cette oppression continue des peuples autochtones. Une nouvelle relation est essentielle pour nous tous.

Des vies volées

Chaque jour, des enfants autochtones sont enlevés de leurs parents au Canada. La plupart de ces enfants sont placés hors de leur réseau familial et de leurs traditions culturelles. Les lois qui protègent ses liens familiaux sont, de façon systémique, laissé de côté. Il existe un profond racisme systémique, au sein de notre système de justice pénale, et les personnes autochtones sont largement surreprésentées dans nos prisons et largement sous-représentées au sein des professions juridiques.

Des terres volées

Même les traités les plus coercitifs signés par des gouvernements coloniaux et les Premières Nations n’ont pas été respectés, incluant de nombreux cas de terres qui ont été volées des peuples autochtones, malgré le fait que ces terres aient été reconnues par des traités comme appartenant aux autochtones. Ces vols ont été ignorés par de nombreux gouvernements au fédéral, au provincial et au municipal. Sans oublier que le processus de négociation de traités actuel demeure dans l’impasse à cause des gouvernements qui insistent sur la “certitude” et la résiliation des droits autochtones, tout en insistant que la Courone ne peut garantir la certitude de financement au gouvernements autochtones. Essentiellement, l’accès à une territoire intègre est fondamental pour la survie d’une nation.

Des libertés volées

La Loi sur les Indiens est une législation coloniale raciste qui a été écrite pour exterminer culturellement et politiquement les Premières Nations. Toutefois, la Loi sur les Indiens demeure l’encadrement pour la majorité de relations entre gouvernements. Ce cadre fondamentalement biaisé crée un fossé entre les gouvernements élus en vertu de la Loi sur les Indiens et les gouvernements autochtones traditionnels. Pour nous en sortir de cette situation, nous devons développer de nouvelles voies de communication et réaliser des changements profonds. Ces pistes ont déjà été explorées, grâce au travail effectué par les Nations Unies dans le cadre de la Déclaration des droits des peuples autochtones. Le Parti vert s’est engagé à travailler avec les peuples autochtone et appuyer leurs efforts pour atteindre l’autodétermination.

Combattre le racisme systémique au Canada

Le Parti vert du Canada doit s’engager à organiser des discussions courageuses sur le sujet des injustices continues dans notre histoire et trouver des solutions pour aller de l’avant. Ceci inclu le racisme systémique au sein de la Gendarmerie Royale du Canada – évident depuis très longtemps pour les peuples autochtones au Canada et récemment reconnu par la Commissaire de la GRC.

La réconciliation dès maintenant

Le Parti vert du Canada doit donner l’exemple pour construire un nouvel avenir juste et équitable pour le Canada. Ce travail commence avec des étapes pratiques pour éliminer le racisme systémique à tous les niveaux, en partant de nos demeures et au sein de nos communautés, au niveau des gouvernements provinciaux et fédéral, jusqu’aux Nations Unies. Cet engagement commence avec le respect et la reconnaissance de la voix des peuples autochtones et leurs choix pour l’avenir. Si je suis élu comme chef du Parti vert du Canada, je promets de créer des espaces pour les voix des autochtones en créant un Cercle des conseillers autochtones.

Le Cercle des conseillers autochtones

Pour reconnaître l’autorité morale des voix des Autochtones et le savoir générationnel pour lutter contre le réchauffement de la planète, le Cercle permettra de guider le chef du Parti vert. Il permettra de construire une plateforme complète reflétant les besoins des peuples autochtones lors de la prochaine élection fédérale. Cette plateforme traduira réellement les besoins et les perspectives autochtones. Je travaillerai avec les membres du Parti vert pour la mise en place de politiques et d’autres recommandations du Cercle au sein du Parti vert du Canada. J’ai l’honneur de vous présenter les premiers membres du Cercle des conseillers autochtones. Ils ont accepté de faire appel aux personnes autochtones de partout au pays, pour les inviter à se joindre au Cercle.

 

Principaux membres

Desmond Bull

Desmond G. Bull est conseiller élu pour la tribu Louis Bull de la nation Maskwacis dans le territoire du Traité 6 en Alberta. Gardien de l’environnement, Desmond a organisé l’installation de huit systèmes à énergie solaire photovoltaïques sur des édifices de la bande Louis Bull. Ces systèmes ont été installés par des membres formés de la bande, entièrement sur la propriété de la tribu, et entièrement financés par des subventions, des commandites et des activités de collectes de fonds. Desmond compte créer un système électrique MWh pour fournir sa tribu d’électricité et créer des partenariats en énergie avec les communautés environnantes.

« Nous sommes tous appelés à travailler ensemble. »

 

Lorraine Rekmans

Lorraine a été porte-parole du Parti vert en matière d’affaires autochtones entre 2008 et 2020 et elle s’est présentée comme candidate pour le Parti vert à cinq reprises. Elle est propriétaire d’une petite entreprise à Kemptville en Ontario et elle a des origines algonquines et francophones. Elle fait partie du clan de la tortue et membre de la première nation de Serpent River. Elle est trésorière et membre du conseil d’administration du Forest Stewardship Council of Canada.

« J’ai toujours cru que le Parti vert du Canada était notre seul espoir pour une vraie réconciliation, un partenariat et une collaboration, car le parti est construit sur des principes qui sont alignés de près à mes enseignements traditionnels. Je suis engagée à travailler pour un avenir juste et en santé pour tous. Nos enseignements nous disent que nous sommes tous responsables de servir l’humanité. »

 

Bruce Weaver

Bruce est un Kanienkehaka du clan de la tortue, vivant à Guelph. Très actif au sein de sa communauté, il anime des cercles de partage, agit comme gardien du feu et fait la promotion du travail de la CVR en organisant des Exercices des Couvertures dans les écoles et des groupes religieux.

« Je crois qu’un cercle de conseillers permettra de reconnaître le respect exprimé par le Parti vert du Canada envers nos coutumes et une manière respectueuse d’entendre les diverses voix autochtones. »

 

 

Brandi Farr

Brandi est une jeune Anishinaabekwe de la première nation de Saugeen en Ontario. Elle est une leader expérimentée avec le Projet de la réalité climatique Canada d’Al Gore, et elle siège au conseil d’administration de l’Alliance Bagida’waad, un groupe d’action pour le climat dirigé et géré par la communauté Autochtone sur le territoire de la nation Saugeen Ojibway.

« Un Cercle de conseillers autochtones permettra d’entendre les voix diversifiées des Autochtones et garantira des sièges désignés à la table pour nos peuples. Cela permettra à un plus grand nombre d’autochtones de participer au processus politique au Canada. »

 

Cliquez ici – La création d’un cercle de conseillers autochtones pour le Parti Vert (pdf).